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A. VISION DU COACHING

 

Le coach respecte la dignité et l’intégrité de ses clients et promeut leurs ressources propres. Il leur apporte un soutien constructif inconditionnel, les aide à se fixer des objectifs motivants et épanouissants et à donner le meilleur d’eux-mêmes. Il les accompagne dans la mise en œuvre des moyens les plus rapides et les plus efficaces qui leur permettront d’atteindre leurs objectifs.

 
B. OBLIGATIONS DU COACH
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1. Formation professionnelle :

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Le coach a suivi une formation professionnelle qui lui a permis de se spécialiser dans le domaine du coaching.

Ses compétences à exercer professionnellement ont été validées par l'organisme ou le formateur qui ont dispensé cette formation.

A la demande de ses clients, il leur fournit une information claire sur la nature de sa formation et les différentes qualifications obtenues.

 

2. Mise à jour de ses connaissances :

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Le coaching n’est pas une profession aux connaissances figées et les coachs consacrent régulièrement une quote-part de leur temps à l’actualisation de celles-ci. Ils se tiennent au courant des développements réguliers de leur profession et s’inscrivent dans une dynamique continue d’évolution professionnelle

 

3. Processus de travail sur soi :

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Le coach atteste d’une démarche de travail sur lui-même approfondie, achevée ou en cours, ce travail étant bien distinct de sa formation.

 

4. Expérience personnelle du coaching :

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Le coach considère que l’expérience personnelle du coaching est l’une des composantes nécessaires à la compétence et à la crédibilité d’un coach, et se doit d’avoir vécu un parcours personnel dans ce domaine. En ce sens le coach se doit de continuer à faire appel aux services de collègues quand il en perçoit l’intérêt dans sa vie.

 

5. Supervision régulière :

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Le coach possède un lieu de supervision régulier où il fait le point sur sa pratique et continue à la faire progresser en vue de fournir les services de la meilleure qualité possible à ses clients. Cette supervision est assurée en individuel ou en groupe par un ou des pairs qualifiés. D’autre part, il participe aux échanges de pratiques organisés régulièrement auprès de la fédération à laquelle il est affilié dans sa région.

 

6. Obligation de moyens :

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Le coach met en œuvre tous les moyens propres à permettre, dans le cadre de la demande du client, le développement professionnel et personnel de celui-ci, y compris en ayant recours, si besoin est, à un confrère.

 Le coaché reste néanmoins seul responsable de ses décisions.

 

7. Refus d’une mission :

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Le coach est en droit de refuser une mission si elle ne lui semble pas conforme à son éthique, à ses compétences ou à l’intérêt de la personne ou de l’organisation. Il oriente alors le client vers d’autres solutions.

Le coach garde sa liberté de refuser un contrat de coaching pour des raisons personnelles ou éthiques ou qui le mettrait en porte-à-faux par rapport à l’application de la présente charte.

 

C. CONTRAT
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1. Conditions :

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Dès le début d’une relation de coaching, le coach convient, par écrit, d’un contrat clair avec ses clients. Les conditions de cet accord incluent la compétence du coach, les objectifs de la mission, la nature du service proposé, la clause de confidentialité et les responsabilités de chacun. Il précise aussi la fréquence et la durée des entretiens, la façon dont ils se dérouleront (de vive voix, par téléphone, Internet, etc...) ainsi que le montant des honoraires à percevoir par le coach. La présente charte figure en annexe du contrat de coaching.

 

2. Indépendance :

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Le coach se maintient dans une position d’indépendance. Dans un contrat tripartite, sauf spécification vue ci-dessous, il s’astreint à ne rien communiquer du contenu des séances, ni à la hiérarchie du coaché, ni à aucun autre tiers, et cela dans le seul intérêt du coaché.

 

D. PROTECTION DES CLIENTS
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1. Volontariat :

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La personne coachée, si elle n’en est pas à l’initiative, doit être volontaire pour bénéficier de ce service. Le coach procède, le cas échéant, à la vérification de cet engagement.

 

2. Respect des intérêts du client :

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Le coach s’assure que son intervention sert les intérêts de la personne coachée et de son organisation. Il veille à agir avec un haut niveau d’intégrité et de fiabilité pendant toute la durée de la relation de coaching. Il vérifie qu’il a compétence à intervenir dans les domaines pour lesquels on le consulte. Dans le cas contraire, il propose d’autres orientations qui lui semblent plus adaptées. Il s’engage à favoriser l’autonomie de son client et s’interdit tout abus d’influence. En aucune circonstance il ne met à profit la situation de coaching pour en tirer des avantages non contractuels, que ceux-ci soient d’ordre financier, social, affectif ou sexuel.

 

3. Confidentialité :

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Il garantit le respect des engagements pris contractuellement et se tient à la règle de confidentialité, dans la limite que lui impose la loi de son pays. Il s’assure que les informations échangées le sont au bénéfice de son client et non de la promotion personnelle ou professionnelle du coach. En ce sens, un point peut être fait en fin et/ou en cours de mission entre la personne coachée, l’entreprise et éventuellement le coach, selon des modalités prévues initialement et qui, en tout état de cause, respecteront l’intégrité de la personne coachée.

 

4. Arrêt d’une mission :

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Si, au cours de la relation de coaching, il constate qu’il ne lui est plus possible de fonctionner selon les termes du contrat ou de maintenir sa posture de coach, il est dans l’obligation éthique d’y mettre fin en expliquant clairement les raisons de sa décision. Dans la mesure du possible, il veillera à proposer d’autres options à son client.

 

5. Recours :

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Toute organisation ou toute personne peut avoir recours volontairement à la fédération à laquelle le coach est associée en cas de non-respect de l’une des règles édictées par la présente charte, ou en cas de conflit avec le coach.

Dans mon cas, je suis adhérent de l’association Européenne de Mentoring et de Coaching : l’EMCC France http://www.emccfrance.org/fr/Le-Code-de-deontologie-35.html

 

E. POSITION A L’ÉGARD DES CONFRÈRES ET DE LA FÉDÉRATION A LAQUELLE LE COACH APPARTIENT
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1. Position à l’égard de la profession :

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 Dans ses propos et ses actes il se tient à un devoir de réserve lorsqu’il s’agit de la profession et de ses différents courants. Il fait preuve d’ouverture d’esprit et de respect à l’égard de la diversité des conceptions existant dans le domaine du coaching et accepte que nulle personne ou groupe ne puisse se prévaloir de détenir la vérité en la matière.

 

2. Respect de la vocation non lucrative de la fédération à laquelle il appartient et contribution à l’image positive de celle-ci :

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Le coach en tant que membre d’une fédération peut se prévaloir de son appartenance à cette dernière dans l’ensemble de sa communication professionnelle. Il est cependant clair sur le fait que c’est bien en son nom propre qu’il agit lorsqu’il promeut ses activités et non pas en tant que représentant de cette fédération. Il a également à cœur d’en donner une image positive par son comportement, sa compétence et la vision du monde positive dont il est porteur.

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